LES LIONS BLANCS

mask

Le mot personne provient probablement de l’étrusque phersu et du latin persona, mais déjà le mot grec prosopon (ce qui se présente (pros) à la vue (ôps), c’est-à-dire le visage et par extension la personne elle-même1 ) désignait le masque que portaient les comédiens au théâtre, et aussi pour l’étrusque et le latin. Ces masques donnaient l’apparence, incarnaient chaque « personnage ». (Le film de Bergman, Persona, y fait référence.)

Le mot « personne » évoque l’idée d’une présence ou d’une absence « humaine », et surtout d’un échange réciproque avec l’autre, tandis qu’individu est utilisé pour désigner l’un, en tant qu’indivisible, d’une espèce, d’un groupe. Individu peut également avoir une connotation péjorative selon le contexte (« cet individu… »). Personne est plutôt mélioratif, puisqu’il désigne la personnalité dans sa complexité. Selon Saint Thomas d’Aquin, la « personne » est un mot noble puisque « Seuls les êtres humains, les anges et Dieu peuvent être des personnes » (Persona significat id quod est perfectissimum in tota natura2). (cit. wikipedia.)

Curieusement, personne est également personne, c’est à dire “l’aucun”,  toutefois, en référence à l’existence d’une personne potentielle.
De ce fait,  personne réferre également à l’anonymat,  souvent également représenté par le masque.
Sorte de référence circulaire, qui se retrouve dans l’idée que le masque dévoile autant qu’il dissimule, et que la pesonne reste insaisissable de par sa profondeur qui ne correspond pas à la dimension du masque, de la surface qui est son attribut. (cit. François Deletaille)

Le grigri, est un obbjet porté par devers de soi pour écarter le mauvais sort ou les mauvais esprits. Il s’apparente de ce fait au masque, sans toutefois dissimuler. Son attribut est sacré.

 

Caminante no hay camino

Caminante no hay camino, Joan Manuel Serrat 

Todo pasa y todo queda
Pero lo nuestro es pasar
Pasar haciendo caminos
Caminos sobre la mar

Nunca perseguí la gloria
Ni dejar en la memoria
De los hombres mi canción
Yo amo los mundos sutiles
Ingrávidos y gentiles

Como pompas de jabón

Me gusta verlos pintarse de sol y grana
Volar bajo el cielo azul
Temblar súbitamente y quebrarse
Nunca perseguí la gloria
Caminante son tus huellas el camino y nada más
Caminante, no hay camino se hace camino al andar